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5 / LE DOPAGE :

                 I / Le sport et les médicaments

Ne consommez aucun médicaments même anodin sans avoir consulté la liste des produits interdits ou un spécialiste.

Avertissez tout médecin, dentiste ou pharmacien consulté de votre état de sportif et des restrictions médicamenteuses entraînées.

Méfiez-vous : un médicament autorisé sous une forme peut très bien être interdit sous une autre.

Certaines préparations nutritionnelles à base de plantes peuvent contenir des substances prohibées.

Soyez très vigilants avec les médicaments que vous ne connaissez pas, en particulier à l’étranger .

N’acceptez jamais d’avaler des produits non conditionnés ou sans nom apparent quelque soit la personne qui vous les propose.

                    II / Substances et méthodes interdites ou soumises à restrictions

            1 / Classes de substances interdites

Stimulants : ils agissent sur le système nerveux central et favorisent l’état de vigilance (amphétamine, éphédrine, caféine et cocaïne en sont des exemples). Ils possèdent les risques de toutes les substances actives sur le psychisme.

Analgésiques centraux et narcotiques : ils effacent signaux d’alerte périphériques comme la douleur et possèdent une action neurologique centrale (morphine et dérivés par exemple). La codéine et la dihydrocodéine sont interdites pour la législation française et autorisées par le CIO. Le cannabis appartient à cette classe et est de ce fait interdit en France comme la plupart des fédérations internationales.

Corticostéroïdes : naturels ou de synthèse, ils diminuent la douleur et l’inflammation et sont euphorisants. Ils sont interdits par voie générale (orale, rectale, parentérale, intramusculaire).

Ils sont tolérés sous forme locale avec une notification préalable du médecin (gouttes auriculaires, collyre, pommades, inhalations et injections périarticulaires).

Stéroïdes androgènes et autres anabolisants : ils augmentent la masse musculaire mais aussi l’agressivité et possèdent des effets secondaires négatifs, en particuliers masculinisants chez la femme (la testostérone et ses dérivés synthétiques sont les représentants majeurs de cette classe).

Hormones peptidiques et assimilées : véritables messagers physiologiques, elles possèdent un système d’autorégulation à l’intérieur de l’organisme, afin de respecter l’équilibre hormonal (GH, HCG, EPO, ACTH, par exemple). Leur utilisation entraîne une dérégulation physiologique interne avec des conséquences à court et long terme.

Diurétiques : ils augmentent le débit urinaire et entraînent un état de déshydratation.

         2 / Restrictions particulières

Beta bloquant : ils diminuent la fréquence cardiaque et le stress. Il sont interdit au niveau international dans certains sports et soumis à justification thérapeutique en France.

Anesthésiques locaux : ils sont autorisés en formes locales sous réserve d’une justification médicale mentionnant le diagnostic.

Beta 2 mimériques : ils sont interdits sauf la terbutaline, le salbutamol et la salmétérol exclusivement sous forme d’inhalation avec une notification médicale préalable.

Le dopage sanguin, les manipulations physiques et chimiques sont rigoureusement interdits.

Il existe de plus des restriction spécifiques à certaines fédérations internationales. L’alcoolémie, par exemple, peut être contrôlée à la demande d’une Fédération et sanctionnée.